Tout d'abord j'imagine votre surprise lorsque vous découvrez qu'il existe un groupe de travail.
Une précision s'impose, il s'agit d'un groupe de travail qui a été constitué par et pour les besoins de la communauté des
communes.
Ah, je vois!
Comment cela allait-il se passer?
J'ai déjà fait partie de nombreux groupes de travail, de réflexions et même d'audit dans le cadre de mon travail, mais jamais dans le
milieu politique local.
Je croyais même que cela n'existait pas car je n'avais pour toute expérience que celle du conseil municipal du Collet où il n'y a pas
de groupe de travail et où même les commissions n'existent que sur le papier.
Vous pouvez donc imaginer combien, lorsqu'il fut proposé d'en constituer un (groupe de travail) je me suis empressé de m'y inscrire.
D'autant que le Collet serait en premier impacté par les retombées des fruits de ces réflexions.
Petite précision:
Ce compte rendu n'est absolument pas officiel. Considérez qu'il s'agit d'un retour d'information qui n'engage absolument que
votre serviteur. Ce qui va vous être indiqué ci- dessous ne sera certainement pas retranscrit ainsi dans le compte rendu qu'en fera la communauté des communes. Il se peut que certains propos ne
soient pas retranscrits car je n'ai certainement pas tout entendu.
Petit historique:
La mairie du Collet, il y a quelque temps de cela, désirait acquérir le terrain face à la route de Sauveplane - propriété Gabriac
situé le long de la nationale entre le puit et les escaliers avant la maison de Corine Laurent (ex maison Lauze) - afin d'y aménager un "tourné à gauche" permettant aux véhicules arrivant de
cette route (de Sauveplane) de prendre la direction d'Alès.
Le propriétaire des lieux, ne souhaitait pas dissocier la vente du terrain et celle de l'immeuble, il décidait alors de vendre
l'ensemble. Qu'à cela ne tienne, la mairie achetera le terrain et la communauté des communes l'immeuble.
Il y a deux ans un concensus fut trouvé pour y installer une maison médicale, sans études préalables sérieuses semble t'il. Cela
présentera bien et c'est dans l'air du temps.
Je reconnais que c'était bien joué.
D'autant qu'il s'avère que la DIR refuse ce "tourné à gauche" et que la mairie n'a plus l'utilité de cette
acquisition.
Ouf le Collet s'en sort bien!!!
Le président de la communauté de l'époque, R Aigoin, traina - à croire qu'il n'y croyait pas! - et il fut donc confié à M. P Hugon le
soin de négocier et de gérer cette acquisition.
Ce fut, il est vrai, mené de main de maître! Pour se garantir, certainement, qu'il n'y aura pas de surenchère nous achetons, non
pardon P Hugon - misonné par la communnauté des Cnes - achète ce bien* 30% de plus que l'estimation qui en a été faite par les domaines.
Je ne peux m'empêcher de penser que si j'étais à la place de l'ancien propriétaire, avec cette
différence, je m'achèterais un lot du lotissement du Collet; et selon le lot je suis persuadé encore qu'il m'en resterait presque assez pour faire le gros oeuvre.
La communauté des communes est maintenant propriétaire d'un bien pour lequel il est urgent de trouver
quelle en sera l'utilité.
Sachant qu'aucune subvention ne sera perçue sans qu'un projet sérieux ne soit présenté il suffisait de
contracter un petit emprunt à 4,79% l'an sur 15 ans , ainsi ne restera t'il plus qu'à rembourser près de 20600 euros par an!
C'est ainsi, et pour que la communauté des communes puisse présenter un projet "sérieux" que naquit un
groupe de travail.
J'avoue que c'était un peu long, maintenant nous pouvons passer à la réunion de ce vendredi 23
janvier
Présentation rapide de l'objet de cette réunion par Alain Louche le président de notre communauté des
communes.
Il nous explique que l'achat était fait, et que nous avions acquis et payé l'immeuble Gabriac. Il s'agit
d'un achat sans financement car nous n'avons pas de projets précis pour cet immeuble cependant nous pourrons obtenir un financement rétroactif si nous pouvons présenter un projet avant 2010. Il
nous reste donc l'année 2009 pour étudier et définir ce que nous pourrons faire de cet immeuble.
J'interpelle alors Alain Louche, afin de savoir si nous nous étions réuni pour valider une décision déjà
prise ou si nous venions pour effectuer un vrai travail de réflexion. J'ai précisé que j'avais été surpris de lire un article du Midi-Libre dans lequel P Hugon, mentionné comme étant le maire du
Collet, s'était exprimé pour définir ce qu'il allait advenir de ce bâtiment. J'avouais ne pas comprendre le pourquoi de cet article compte tenu que ce n'était pas de la compétence du mairie du
Collet de Dèze de s'exprimer à ce sujet.
Fortement agacé P Hugon me rétorqua que ce n'était pas le lieu pour faire ce genre de procés d'intention
et que cet article avait été écrit parce qu'il jugeait que comme nous n'avons que peu d'article sur la région il avait utilisé les relations qu'il entretenait avec le rédacteur du Midi-Libre pour
le faire paraitre**. Agacement partagé par Mme Fouquart secrétaire de la communauté des communes.
A ce propos je déplore que le président de scéance ne soit pas intervenu auprès de cette dame pour lui
rappeler qu'elle se devait, de par son rôle d'administrative, de rester en dehors de ces débats.
Il est vrai que la réunion était présidée par P Hugon et que Mme Fouquart étant sa
propre fille celle-ci se soit, peut être, elle même sentie concernée.
P. Hugon m'interpela en m'appelant Eric. Lapsus qui s'explique, m'a t'on dit, par le fait qu'Eric
Bessac, maire de St Michel de Dèze, avait déjà eu une vive discussion avec lui à ce sujet. En cela je suis heureux de partager ce point de vue avec d'autres représentants de la communauté
des communes.
Enfin tout cela ne fut pas grave et Marcel Poudevigne recentra les débats en précisant qu'il
s'agissait:
- de définir ici les besoins de la communauté,
- d'en faire l'inventaire,
- si possible de travailler sur des besoins qui nous permettraient d'obtenir des
subventions,
- et pour finir, de mesurer les insatisfactions de la population.
Philippe Hugon précisa:
- que l'architecte avait réalisé une étude très précise,
- Qu'il fallait effectuer une étude des besoins,
- Que ce serait un bâtiment à vocation culturelle et médico-social:
- par exemple: maison médicale, salle de projection et salle de
réunion. (Ndr: Je reconnais en cela toute la force de P Hugon, c'est cete capacité d'apporter la réponse avant même la question, et c'est pour cela que maintenant, au Collet, il n'est plus
nécessaire de créer ni groupe de travail ni commission).
J'ai précisé que, d'après mes renseignements, le docteur Frobert n'était en rien interessé, que les
infirmières n'en avait même pas parlé entre elles et que les uns comme les autres, kiné compris, ils avaient déjà tous leur locaux au Collet et récemment rénovés .
J'ai défendu le fait qu'il valait mieux répondre à des besoins non existants que de déplacer des
activités déjà couvertes, qui plus est, dans le village même.
J'ai informé les personnes présentes que le Collet venait de perdre un commerce (la boucherie) et que
suite à cela une pétition avait circulé demandant à ce que les élus (maire du Collet et président de la communauté des communes) réflechissent à une solution de sauvegarde de ce commerceait.
Cette dernière ayant récolté plus de 250 signatures un courrier, demandant une aide financière, avait été envoyé au président du conseil régional. La réponse de M. Frèche est positive et il a
chargé son cabinet de proposer une aide. Compte tenu que le conseil municipal du Collet avait dernièrement statué sur le fait que ce n'était plus de sa compétence mais bien de celle de la
communauté des communes il me paraissait interessant de réfléchir sur l'oportunité de créer des locaux commerciaux. Outre une boucherie charcuterie nous pourrions réfléchir sur une structure qui
permetraitt aux agriculteurs locaux ainsi qu'à l'artisanat local de vendre leur produit. Les produits nouvellement fabriqués dans la future structure qui va se construire dans la nouvelle zone
artisanale du Pendedis pourraient aussi y trouver leur place.
Mme Hible, très impliquée dans la vie associative de la vallée longue (musique) rappela qu'une structure
médicale dépendait de règles très contraignantes telle une ouverture 24h/24 et que les clients auraient l'obligation de passer par les thérapeutes présents dans cette structure ce qui obligerait
certains à quitter leurs thérapeutes actuels.
Elle a rappelé qu'il manquait de salles pouvant acceuillir des activités musicales tout en mentionnant
qu'il ne faudra pas oublier de les insonnoriser. Mais elle souhaiterait que le budget d'exploitation soit à la charge de la communauté des communes et non des
associations.
Marcel Poudevigne reconnaissait que la perte de la boucherie était mal vécue par la population, même à
St Privat de Vallongue, il rappelait aussi le risque induit pour les autres commerces de la vallée longue de voir les gens s'approvisionner dans le gard ou à Florac
Pour ce qui est d'une maison communale il fut dit qu'un jeune médecin résidant, semble t'il, à St
Hilaire souhaitait s'installer dans la vallée. De nombreux participants déploraient aussi le fait qu'il n'y avait pas réellement une continuité de gardes de médecins assurant une présence 7 jours
sur 7 aussi étaient-ils d'accord pour installer un médecin dans cette structure.
Nous avons été nombreux à regretter le manque de dentiste. Il serait bon de proposer un cabinet dentaire
et pourquoi pas un studio pour que le dentiste puisse y passer la nuit ainsi ce dernier pourrait-il ouvrir deux jours de suite. (Ndr: peut-être même serait-il interessant de mener cette réflexion
avec d'autres communautés voisines qui rencontreraient la même problématique afin de justifier un temps plein sur la région. A nous après de faire du rabattage dans les universités dentaires afin
de proposer à un jeune ne disposant pas de beaucoup de moyens de s'installer.)
Pour info j'ai rencontré hier après la réunion une dame podologue qui travaille sur Florac et qui
viendrait volontier s'installer un ou deux jours par semaine à condition que ce ne soit pas cher.
D'autres corps tel un Ortophoniste serait aussi le bien venu.
Il avait été aussi question d'une crèche mais premièrement nous ne pourrions obtenir de subvention et
deuxièmement il n'est pas question d'enlever du travail aux indépendants.
Il fut question de salle de réunion équipée de système de projection
informatisé.
J'ai aussi rappelé qu'il sera nécessaire d'aménager un parking, P Hugon mentionnant qu'il suffirait que
la mairie rétrocède le terrain. A la réflexion de Mme Hible qui ne souhaitait pas que nous dénaturions ce coin de verdure j'ai soulevé la nécessité d'en aménager une grande partie en parking
cependant que nous pourrions faire comme certaines grandes surfaces qui couvrent les places de panneaux solaires. Ainsi mènerions nous par la même une action en faveur d'énergies nouvelles tout
en ayant une production d'électricité subventionnée et même commercialisable.
Alain Louche conclut la réunion en indicant que cette dernière avait fait ressortir que cette maison
pourrait avoir une vocation culturelle en mettant à dispostion des salles pour des associatioons, quelle pourrait proposer des services médicaux,, une salle de réunion équipée et abriter un
point de vente et des commerces.
Une prochaine réunion est prévue le 27 février à 14h00. Les associations et corps de métiers interessés
pourront y participer. Une visite du bâtiment sera aussi à l'ordre du jour
* J'avais lors de la réunion de la communauté des communes du 21/11/2008,( l'acquisition n'avait pas
encore était signée,) proposé que nous nous demandions l'annulation de cette vente quitte à verser en dédommagement quelques dizaines de milliers d'euros. J'avais alors argumenté que cela nous
reviendrait moins cher que cette opération qui, entre le prix exagéré de cet immeuble et les coûts de mises en état de ce dernier, nous reviendrait à plus de un million d'euros. J'avais aussi
indterpelé l'assemblée en demandant qui de eux, professionnel ou privé, s'engagerait sur une opération de cette importance et ce dans un contexte économique aussi
défavorable.
Aujourd'hui,plus qu'hier encore, je reste convaincu qu'il aurait mieux vallu indemniser la famille
Gabriac et lui laisser son bien.
** Je propose donc à P Hugon de profiter de ces relations pour faire un compte rendu exhaustif de ce qui se dit lors des conseils municipaux. Il pourrait aussi indiquer ce qu'il est prévu de
faire comme travaux d'aménagement du camping et ce avant cet été pour que ce camping retrouve son attrait d'antan.